Voyage en Suisse, M. William Coxe, recteur de Bemerron, membre de la société impériale & économique de Pétersbourg, de l'Académie royale des sciences de Pétersbourg, &c. Traduit de l'anglois
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Summary (extracted citations)
p. vi: 'Je me suis cru en droit de la traduire, parce que j'ai moi-même parcouru le pays qu'il décrit, & j'ai pensé que le lecteur gagneroit à ma traduction, parce que j'ai vu quelques fois plus, & quelquefois autrement que lui. (...) M. Coxe a voyagé en Anglois; la constitution civile & politique a surtout arrêté ses regards: il a voyagé en homme riche: c'est parmi les hommes de son état qu'il a cherché des instructions: mail il ignoroit la langue du pays, & n'a pu observer que très superficiellement le paysan des Alpes'. P. vii: 'J'ai voyagé dans les montagnes, (...) avec un seul compagnon (...), comme lui, j'entendois les différens dialectes en usage dans ces contrées (...), nous avons vécu en égaux avec les bergers que nous visitions'. 'Avec ces titres, il me sera permis d'ajouter, de tems en tems, un trait aux descriptions du voyageur Anglois'. P. viii: 'Ma traduction est libre: je me suis rarement assujetti aux mots, parce que souvent rien n'est plus loin du vrai sens que le mot littéral. J'ai quelquefois déterminé une phrase vague, parce que je trouvois dans mes propres observations une raison pour la fixer; j'ai souvent essayé de jetter du mouvement & de la variété dans les peintures de mon original, parce que j'ai pensé que c'était rendre justice à la nature, & racheter quelques-unes des pertes que doivent nécessairement essuyer des descriptions qui passent d'une langue à l'autre'.
Notes
In the preface, the translator comments on his changes to the text by referring to his principles as a translator. Since he has also travelled in Switzerland (which qualifies him to translate this text in the first place) and has seen many of the places described by Coxe, the translator considers himself entitled to complement or even correct Coxe’s observations. He argues that his experience was more authentic, and his observations were more genuine. Unlike Coxe he has not travelled as a rich man and conversed only with his equals. Travelling on foot in distant regions, speaking the local dialects and mixing with the humblest people are the advantages of his own experience compared to Coxe’s. Also, since Coxe travelled as an Englishman, he has paid attention to different things. Furthermore, the translator indicates that he favours free translations over literal ones since they are often more true. Adding variety to the original text is, in his view, a good way of making up for the losses that every transposition of one language to another entails.