Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain: Ouvrage posthume de Condorcet
Contributions
- Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet
- author
- Henri Agasse
- publisher
- Joseph de Boffe
- bookseller
Related resources
- has translation
- Outlines of an historical view of the progress of the human mind, being a posthumous work of the late M. de Condorcet. Translated from the French translation has other edition
- has translation
- Abbozzo di un quadro storico dei progressi dello spirito umano. Opera postuma di Condorcet translation has paratext
Held by
Notes
Despite being proscribed by the Convention along with the other Girondins, the same Convention also voted to publish this posthumous work, written in the last months of his life while he was in hiding. They assigned the task of editing it to Pierre Daunou and Condorcet's widow, Sophie de Grouchy.
Subsequent editions appeared in 1802 and 1822 (Masson et fils), which included Condorcet's pseudonymously published 'Réflexions sur l'esclavage des negres'. However, in 1847, the Academicien Francois Arago noticed discrepancies bewteen the published eidtion and Condorcet's MS and removed all the additions and changes made by Sophie, including important passages on the role of women and the family in human development.
Ce texte a été rédigé dans les derniers mois de la vie de Condorcet, alors qu’il se cachait chez Mme Vernet. Il s’agit de l’ « esquisse » d’un projet beaucoup plus ambitieux qui, à partir de la notion de « perfectibilité indéfinie de l’esprit humain », devait retracer les étapes du progrès général de cet esprit à travers l’histoire, dans les domaines scientifiques, moral, et politique. Découpée en dix « époques », l’œuvre se termine par l’évocation de « nos espérances sur l’état à venir de l’espèce humaine », qui « peuvent se réduire à ces trois points importants : la destruction de l’inégalité entre les nations ; les progrès de l’égalité dans un même peuple ; enfin, le perfectionnement réel de l’homme. » L’Esquisse de Condorcet est la formulation la plus caractéristique de ce qu’on a pu appeler l’ « idéologie du progrès ». On retrouve son influence dans les œuvres de Saint-Simon et d’Auguste Comte.